CHRONIQUES SUR LE DEUIL

Nos traditions de Noël

Les traditions sont nombreuses durant le temps des Fêtes. Nous apprécions ces rituels qui se répètent années après années. Qu'il s'agisse, par exemple, du papa qui installe l'étoile au bout du sapin, de la grand-maman qui reçoit au réveillon, des enfants qui gigotent en attendant leur tour pour déballer un cadeau,... Chaque membre de la famille a son rôle à jouer, son importance. Alors, quand la mort emporte l'un des nôtres, son absence se ressent dans les moindres gestes auxquels il ne participe plus. 

Nous aimerions tant maintenir les mêmes traditions, pour le savoir encore parmi nous. Mais ce ne peut plus être exactement comme avant... Son décès change inévitablement certaines de nos traditions. Et le plus difficile n'est pas nécessairement de les modifier, puisque nous nous adaptons aisément quand il s'agit, par exemple, d'accueillir un bébé dans la famille. En fait, le plus dur, c'est de sentir le poids de son absence.

Il nous manque terriblement. Il n'est plus là... Mais est-ce que ça veut dire que nous ne pouvons plus lui faire une place? Dans ce temps des Fêtes, gorgé de chaleur humaine, sommes-nous prêts à nous recueillir un instant et avoir une pensée pour lui? Souhaitons-nous poser des gestes pour souligner l'amour que nous lui portons toujours?

À nous de déterminer ce que nous sommes confortables de vivre. Un moment de recueillement seul ou en famille? Très bref ou assez long? Les possibilités sont nombreuses pour honorer notre être cher: lui confectionner une boule de Noël, écouter l'une de ses chansons préférées, lui porter un toast, allumer un lampion à l'endroit où il prenait place lors des repas, remplir son bas de Noël de lettres d'amour, partager nos plus drôles anecdotes,... Ces gestes symboliques n'ont qu'une seule limite: le bout de notre imagination.     

Mélissa Raymond
Travailleuse sociale

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Mélissa Raymond
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Mélissa Raymond

travailleuse sociale